Les athlètes sont amenés à performer et à se dépasser dans leur sport. Et avec la performance vient inévitablement l’anxiété de performance (ou anxiété compétitive). Cette dernière est souvent associée à quelque chose de négatif, mais elle peut aussi permettre aux athlètes de se dépasser dans leur performance. La différence entre les deux peut être dans le niveau d’anxiété.
Deux modèles explicatifs populaires expliquent cette nuance :
1. La théorie du U inversé de Yerkes et Dodson (1908)
Cette théorie propose que l’anxiété soit optimale lorsqu’elle est modérée : trop peu d’anxiété diminue la performance au même titre qu’une anxiété trop élevée nuit à la performance.
2. Le modèle de la zone optimale de fonctionnement (ZOF) de Hanin (1986)
Ce modèle apporte une nuance à la théorie précédente : le niveau optimal d’anxiété varie d’un individu à l’autre. En effet, certains performent bien sous un stress élevé, alors que d’autres ont besoin d’être plus calmes pour être dans leur zone idéale.
Référence : Boudreault et Thibault, 2021
La contre-performance (ou effondrement/choking) fait référence à une performance sous-optimale. Typiquement, l’athlète est capable de performer en entraînement et dans d’autres contextes de performance (ex. lors d’un spectacle ou d’une épreuve particulière), mais vivra un événement dans lequel sa performance sera significativement moins bonne. Ces événements peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs. L’exploration de l’anxiété de performance peut donc faire partie des interventions pertinentes.
Comment l’hypnose peut-elle aider?
Diminuer l’impact d’une contre-performance
Les athlètes peuvent développer un cercle vicieux dans lequel ils anticipent que l’expérience négative se reproduise, ce qui augmente l’anxiété et entrave à nouveau la performance.
Trouver sa zone optimale de fonctionnement
Si ce n’est pas clair pour l’athlète, il est possible d’explorer l’effet de différents niveaux d’anxiété sur la performance.
Développer des techniques d’autohypnose pour contrôler le niveau d’anxiété
Des ancrages pour favoriser le calme, des techniques de respirations, des enregistrements et une routine de préparation mentale peuvent redonner un sentiment de contrôle et structurer les événements de performance.
Optimiser l’attention et la concentration
Des techniques d’autohypnose peuvent aider à se mettre dans la « zone » en arrivant à un état mental dans lequel les heures d’entraînement prennent le dessus et le mental ne fait pas entrave à la performance.
Augmenter la confiance en soi (et le sentiment d’efficacité personnelle)
Le renforcement de l’ego fait partie intégrante des séances en hypnose. La confiance en soi et en ses capacités et plus globalement, l’estime de soi, favorise la mobilisation et le changement.
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