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Les contre-indications potentielles à l’hypnose

  • Photo du rédacteur: Joanie Thibault
    Joanie Thibault
  • 6 mai
  • 2 min de lecture

Il y a très peu de risques à l’hypnose thérapeutique lorsqu’elle est offerte par un professionnel qualifié. Toutefois, pour assurer que c’est un outil bénéfique, certains cas exigent une évaluation psychologique auprès d’un professionnel de la santé.


En effet, bien que ce ne soit pas nécessairement validé empiriquement, plusieurs auteurs s’accordent à désigner certaines contre-indications potentielles à l’hypnose. On peut diviser ces contre-indications en deux catégories : le contact avec la réalité et la stabilité de l’humeur.


Le contact avec la réalité


Basé sur le fait que :

  1. On utilise les capacités de l’esprit pour vivre l’hypnose.

  2. La visualisation sous hypnose est perçue comme une réalité.


Si la personne est atteinte de schizophrénie ou d’une autre forme de psychose, une fragilité dans le contact avec la réalité pourrait faire en sorte qu’il devient difficile de distinguer la réalité de ce qui est vécu sous hypnose. Cela pourrait alors poser un risque pour le client.


Il en va de même pour une perte de capacités cognitives due à une maladie cérébrale dégénérative (ex. Alzheimer ou autre démence).


Pour ceux qui ont eu des antécédents de psychose ou qui ont un diagnostic de trouble psychotique, on peut référer à un psychologue qui pratique l’hypnose. Il pourra évaluer s’il s’agit d’un outil pertinent à la situation précise du client.


La stabilité de l’humeur


Une personne atteinte de bipolarité qui serait en phase maniaque (humeur élevée, expansive ou irritable avec une augmentation de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie) n’est généralement pas dans un état d’esprit adéquat pour travailler sur ses enjeux et générer des changements.


À l’inverse, quelqu’un qui est dans un état de dépression majeure et pour qui il est impossible d’entrevoir le futur de manière positive aura de la difficulté à mobiliser des ressources à cet effet.


De toute façon, si quelqu’un a des idéations suicidaires par exemple, il est beaucoup plus primordial de référer vers des services d’urgence appropriés que de débuter un suivi en hypnose thérapeutique.


On peut aussi retrouver une instabilité de l’humeur dans d’autres troubles de santé mentale, comme le trouble de personnalité limite (TPL). Dans tous les cas, si l’humeur a été stabilisée et que le trouble est bien contrôlé, il est alors possible d’évaluer la pertinence de l’hypnose comme outil complémentaire dans une prise en charge multidisciplinaire.

Pour conclure, l’hypnothérapeute devrait valider d’emblée avec vous que vous n’avez pas de contre-indication potentielle à commencer un suivi en hypnose. C’est un élément à garder en tête lorsque vous magasinez un professionnel!

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