En consultation, il est fréquent de se demander ce qu’est l’hypnose, d’essayer de la définir concrètement en termes d’expérience et de se demander si c’est vraiment ce qu’on a expérimenté. Bien qu’on encourage les gens à observer comment ils se sentent plutôt que s’ils sont en hypnose, l’interrogation reste légitime et on peut y répondre grâce à la ratification hypnotique.
Ratification hypnotique, ratification de la « transe », « hypnotic convincers »… Peu importe l’appellation, le principe est le même : utiliser l’expérience du client pour confirmer et approfondir l’état d’hypnose.
Ces expériences peuvent parfois sembler hors contexte ou se rapprocher davantage de l’hypnose de spectacle, mais elles ont des bénéfices thérapeutiques : en vivant plus concrètement l’effet des suggestions, on confirme que ça fonctionne et donc que l’ensemble des suggestions produit aussi un effet. Ça renforce donc le travail!
Ces expériences peuvent prendre plusieurs formes :
Une ratification idéomotrice-idéosensorielle, par exemple une main qui devient lourde, l’autre qui devient légère.
Un défi idéomoteur, comme une catalepsie des paupières empêchant d’ouvrir les yeux.
Des suggestions de ratification au niveau cognitif (ex. une hallucination sensorielle ou une amnésie sélective).
Certaines expériences de ratification, notamment chez les personnes avec une suggestibilité élevée, peuvent être impressionnantes à vivre et marquantes. Elles soutiennent alors les changements que l’on souhaite observer dans la problématique du client.
Ces expériences peuvent aussi être faites à différents moments :
Comme exercice de suggestibilité avant une séance
En induction, pour permettre à la personne d’entrer en hypnose
Pendant la séance, comme expérience à part entière
Pendant la séance, de façon continue, en renforçant à partir de l’expérience observable du client
En suggestion post-hypnotique, pour que l’effet soit présent après la séance
Pour ma part… Personnellement, mes façons préférées d’utiliser la ratification sont :
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